lenteur
Je
Suis tellement faible… physiquement et mentalement.
Ce soir…J’ai mangé un peu, beaucoup,
trop. Je n’ai pas fait craquage digne de ce nom. Mais j’ai fait un craquage
digne de mon imagination. Deux barres d’ovomaltine, des dates et du rizotto on suffit à me faire sentir toute retournée. J’ai recraché une partie de ce magma
les doigts dans la gorges, la tête dans les toilettes.
Je me sens partir, je sens le
retournement de situation à des kilomètres. Et c’est sur un air de portishead
que j’écris ces mots. Mais les mots qu’est ce que c’est pour exprimer des
sentiments et des sensations si nauséabondes ?
J’ai vomis oui et alors ? Je n’ai
pas tout vomis alors ça ne compte pas. Je voudrais sentir le vide de mon
estomac. AU lieu de ça je sens l’imperfection. Une imperfection désagréable et
répugnante.
Alors c’est dans ma chambre, en
tournant en rond que j’ai attendu patiemment que ma sœur daigne quitter sa chambre.
QU’elle l’a quitte pour que je puisse allumer une clope. Une putain de clope
dont la fumée irriterait ma gorge un peu plus encore. Cette clope que j’ai
lentement fumée à mon velux, sur des airs enjoués. Des airs enjoués en
opposition total avec l’état d’esprit dans lequel j’étais et je suis encore.
Tout ça pou trouver cet ensemble toujours plus pathétique.
Ceux qui disent avec tant de conviction
qu’il faut se battre opur guérir de cette maladie ? JE les emmerde. Qu’est
ce qu’il en savent ? Ils n’ont jamais été dans cet état pour pouvoir
savoir de quoi il parlait. Ceux qui ont été dans cet état et qui en sont
totalement sorti, je les félicite.
Parce
que ce n’est pas de la force, ni de la volonté qu’il faut pour vaincre ça.
C’est une force digne d’un titan.
Non, moi je n’ai pas cette force.
On le voit partout, ils le disent dans
les reportages : guérir de cette maladie ce n’est jamais total. J’en suis
la preuve sur estomac. Tout allait mieux et du jour au lendemain sans raison
apparente ou même valable tout est redevenu comme avant.
Je suis une loque, je ne tiens plus
debout, je ne sais pas où je vais mais j’y vais.
Alors qu’est ce qu’ils ont à me dire ces messieurs soleil pour me remonter le moral, pour m’assurer que je peux m’en sortir ? Il faut plusieurs années pour s’en sortir ? Ca fait un an que je suis une thérapie… Elle c’est écroulée en un vomissement.
C’est tellement simple de se dire que
l’on se restreindra le lendemain alors qu’on a l’estomac plein.
Qu’est ce que je vais devenir à ce
rythme ? On n’émettra aucune hypothèse. C’est mieux, oui c’est mieux…