Oo. cOmme un funambule qui rêverait de s'envOler .oO

BloOp


mam'zelle bulle avait un rêve un peu spécial...

...pOur une bulle quitter la terre c'est peu banal



Bon eh bien au milieu de tout ça j'imagine qu'il faut que je me présente. J'ai l'impression d'avoir tellement de truc à dire… Je sais même plus par où commencer et j'ai peur d'en oublier.

le 8 novembre 2007: 66.1kg ->1m76
le 18 novembre 2007: 64kg (toujours 1m76^^) 

Commençons par mes débuts dans le monde de la féminité.

Tout commença environ un an après que j'ai eut mes règles. Parce que qui dit règles dit changements corporels…

Bref, me voilà à 13 ans à trouver que j'ai un petit peu trop de gras sur les cuisses et les fesses. Il faut dire que j'ai toujours été très mince voir maigre avant ça. Je pouvais manger ce que je voulais sans prendre un gramme, alors la transition a été dure.

 Me voilà donc à commencer un petit régime qui fonctionne très très bien, et quelques mois plus tard je reprends tout avec le craquage…

Bloop

Et là j'enchaîne les régimes yoyo pendant presque un an. Au bout d'un moment j'avais en tête de me faire vomir mais je n'y arrivais pas encore. J'ai essayé quelques fois, sans succès.

Et puis le 2 juin 2003, le jour de l'anniversaire de ma mère, pour la première fois j'ai réussis à me faire vomir. On venait de manger un bon repas avec un gros gâteau au chocolat. Je ne m'étais pas privée, une fois de plus je m'étais dit que c'était une occasion pour mettre les régimes de côté. Résultat je me suis sentit ballonnée, et alors que tout le monde était affairé à faire je ne sais trop quoi, je me suis glissée subrepticement dans mes toilettes et j'ai fait une énième tentative pour me faire vomir.

Cette fois ça a marché.

 J'ai tout vomis et j'en étais fière, même si je savais que c'était le premier d'une longue série, que c'était dangereux… Peut importait je venais de trouver la clef pour maigrir, j'étais fière et heureuse.

Dès lors je me suis mise à me faire vomir que lorsque j'avais la sensation d'avoir craqué ou lorsque j'avais beaucoup mangé. Et petit à petit je me suis mise à vomir une fois par jour, et parfois même trois fois par jour. Mais je ne suis jamais allée au de là.

Bien sûr comme je pouvais vomir, je ne me gênais pas pour me goinfrer. J'étais boulimique surmonté de symptômes anorexiques. J'achetais pleins de nourritures et je vomissais après avoir tout ingurgité…

Je me suis mise chercher sur Internet des filles comme moi. C'était impossible que je sois là seule à aimer ça . Et pourtant je n'ai rien trouvé (je ne connaissais pas l'existence des pro ana). Comme je me sentais « seule » avec personne pour en discuter, je me suis petit à petit remise sur le droit chemin. Enfin, tout est relatif, je vomissais moins mais je vomissais toujours, j'étais toujours obsédée par mon poids, je pleurais chaque jour à cause des circonstances, je me mutilais de temps en temps et il ne m'arrivait pas un jour sans que je pense au suicide au moins deux fois par jour… (Relativisons, je suis toujours en vie)

Cette période, était vraiment dure…

D'autant plus que je venais de rentrer au lycée et que je n'étais plus avec mes amies de collège. Mon lycée était (et est toujours mais j'ai su prendre du recul) un établissement surpeuplée de « pouf » et de « vasy toi jsuis un bogoss kesstu mparl ?! », bref, des gens superficiels. J'avais quelques amis mais ce n'était pas sérieux, je n'arrivais pas à reconstruire la relation que j'avais eu avec mes meilleures amies du collège (ce qui est normal d'un côté). Surtout que pendant toute mon année de seconde j'ai pas vraiment eut de nouvelle de mes meilleures amies de collège…

Je me sentais terriblement seule

Alors que j'étais totalement dégoûtée de la vie, j'ai vue à la télé un reportage sur les pro ana et là, je me suis sentit libérée.

Tout a recommencé

 J'ai regardé tout le reportage avec avidité et sans rien dire je me suis jetée sur mon ordinateur pour allée voir ces blogs de pro ana. J'ai été ravi. C'était comme je l'imaginais, tout était parfait. Alors j'ai repris ma période de symptômes anorexiques (qui ne c'étaient pas vraiment arrêtée) J'ai créé mon propre forum qui à d'ailleurs très bien marché (anamorphose, j'ai donné le flambeau par la suite) j'ai eut deux ou trois blogs, il faut dire que les anti pro ana cours les rue. L'espérance de vie d'un blog de pro ana sur skyblog est d'environ 5 jours… Bref, je passais mon temps sur ces blogs et forums.

Comme un vers luisant qui rêverait de feu follet 

Donc me voilà à 15-16 ans toute contente de ma découverte des pro ana.


Ma mère n'était au courant de rien. Et pourtant, un beau jour que je m'engueulais avec elle pour je ne sais trop quelle raison (fourbe, telle est la puberté), elle en est venu à me dire qu'elle avait peur pour moi. Sur le coup j'ai du pâlir parce que j'ai immédiatement pensée qu'elle savait pour mes TCA (ehe l'instinct féminin).Sans réfléchir j'ai pas voulu prolongé la prise de tête qui aurait pu dérapée et je lui ai dit de laisser tomber, je suis finalement monter dans ma chambre.

Bien sûr quelques minutes plus tard, elle est montée… Je sais plus de quoi on a parlé, mais ce que je sais c'est qu'au bout d'un moment, elle m'a dit qu'elle savait que j'allais mal, qu'elle avait des « preuves »… Hum waaïïï.

Alors je me suis jetée à l'eau et je lui ai demandé de me dire ce qu'elle pensait et la elle m'a dit qu'elle m'avait déjà vu allé sur des sites « bizarre » (langage de maman pour ne pas dire pro ana) pour ma défense j'ai répondu que je ne faisais que « regarder comme ça » (oui je sais c'est bidon) et là je croyais que j'étais cuites qu'elle pouvait rien m'annoncer de pire. Pour moi qu'elle sache que j'avais des tendances pro ana m'a … (je sais pas quel mot je peux utiliser) dégoûté, attristé, déçu, mise en colère contre moi-même…

Bref, le pire restait à venir.

 Elle a ajoutée qu'elle m'avait déjà entendu vomir

 

Et là ça a été un choc terrible…Que m'a mère m'ai entendu vomir. Rien que d'y repenser ça me donne froid dans le dos… Je lui ai bien sûr dit qu'elle rêvait (l'excuse bidon)

Je ne sais plus trop comment ça c'est réglé. Tout ce que je sais c'est qu'elle à du vouloir me prendre dans ces bras. Je me suis retrouvé contre elle, presque en train de pleurer.

FOUTU ORGEUIL

Elle m'a dit des choses que jamais elle ne m'avait dites, des trucs qui me dégoûtaient de moi. Je me demandais comment je pouvais lui faire autant de mal. Elle me disais qu'elle savait que j'avais une joie de vivre unique en moi qui me maintenait bien plus en vie que les autres. Qu'elle savait que j'étais forte…

…et encore tellement de belles paroles…

Dès qu'elle est partie, je me suis très vite sentit stupide. Je me suis retrouvée à pleurer une grande partie de la soirée…

Peu de temps après elle a du me demander d'aller voir un psy qu'elle savait très compétent. J'y croyais pas vraiment parce que j'avais déjà essayé les psy quand j'étais petite après le divorce de mes parents et j'ai trouvé ça inutile, ennuyeux, et traumatisant (^^sisi) Bref, j'étais terriblement septique. Mais quand elle me la proposé, j'ai beau eu faire mine de ne pas être convaincu, j'étais heureuse qu'elle me le propose. Ca pouvait plus continuer. Avoir des pensées suicidaires deux fois par jour et pleurer tous les jours ça va 5 minutes mais pas plus…

Faut faire vite une bulle ça peut éclater

Donc j'ai vu ce psy et dès la première séance j'ai… Littéralement Fondu en larme. Mais vraiment. J'ai du raconté un ou deux de mes vieux problèmes et tout est partie d'un seul coup. Et pourtant dieu sait que je n'ai jamais pleuré en publique même quand j'étais en maternelle ! Je n'ai jamais pleuré en publique et là devant un gars que je voyais pour la toute première fois de ma vie, je me met à pleurer comme jamais. Pleurer a toujours été une marque de faiblesse pour moi (c'est ridicule je sais)

Je n'ai commencé à parler de mes problèmes de TCA que quelques mois après mes début avec ce psy (je confie pas n'importe quoi à n'importe qui après tout^^) et là tout est allée mieux je suis encore ce psy et j'ai 17 ans.

 Petit à petit je me suis remise j'ai appris à vivre sans le regards des autres, sans vomir, sans tout un tas de trucs. Je revois mes meilleures amies de collèges donc de ce point de vue ça va mieux aussi.

Mais j'ai toujours eu une petite nostalgie quand je pensais à la période où je me faisais vomir… C'était ma bulle, mon cocon, j'étais malheureuse comme pas deux avec et pourtant c'était douillet…

Alors vous allez me demander ce que je fais là….

Je ne sais absolument pas…

Il ne c'est passé aucuns phénomènes bouleversant dans ma vie pour que je puisse vouloir replonger… Donc je ne comprends vraiment pas…

Des colombes des pigeons battant des ailes à l'envers



*Mam'Zelle BuLLe*



17/11/2007
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